samedi 17 novembre 2007

POEMES DU CORPS DE LA TERRE. 3.

Dans le temple divin
De mon oeil ouvert
A ton silence premier
Je ne perçois pas ce soir la chaleur
Et la flamme princière

Le coeur fissible
Et ce cri en pure perte
Je n'attends même plus l'inexorable

Le glaive planté
N'a plus qu'à s'enfoncer
Dans l'hébétude
De ma dissolution

Où est le trait d'éternité
Qui se clame moi et Toi ?


J'ai bu à la fontaine du coeur
Androgyne
Et une musique s'étire sur les
Ombres passées

Je ne te laisserai plus partir
Me souffle la douceur

La tendre blessure
Panse les plaies
De tout mon corps transporté

Sous la furie des coups
L'ignorance aura toujours frappé l'innocence

Mais seule l'innocence pouvait tirer
Le glaive et opérer la tumeur haineuse

Je n'ai pas chanté mon coeur
A satiété
Je n'ai pas dit la merveille discrète
Qui m'embrase en silence
Je n'ai pas dit l'amour indicible
Et tranquille qui ne renonce jamais
A l'espace sensible

Il est entré dans mon âme
Et mon âme est une femme
Qui s'était perdue dans les violences enfantines

Enfin
Ciel et
Terre
Toi
Moi plus que moi


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